A qui s'applique l'interdiction du Riba ?

Le chapitre des règles sur l’achat avec Riba

L’interdiction de contracter des crédits ne concerne pas uniquement le particulier. Cela concerne également l’entrepreneur, les sociétés. Toute forme de crédit.

Durant la période de covid, il y a eu une proposition qui a été faite en France, le PGE (prêt garanti par l’état). Ce prêt permettait aux sociétés de pouvoir emprunter et de commencer à rembourser à partir de la deuxième année après l’emprunt. C’est une forme de riba même si le taux est faible car à partir du moment où il y a un ajout dans le remboursement (intérêts) cela devient interdit. 

Réponse de Cheikh Abdellah dans le speed fiqh consacré aux règles de l’entrepreneur

De chez vous, étudiez votre religion avec des professeurs diplômés

Allah ‘azza wa jal a interdit toute forme de riba. 

Le riba est divisé en 2 catégories selon les savants :

Riba Al-Fadl (Le surplus perçu)

Riba An-Nasia (L’échange retardé ou le prêt avec un surplus)

Tout prêt, qui est dans le but de tirer profit est du riba. Lorsque l’on prête à autrui, c’est pour rendre service et gagner des hassanettes auprès d’Allah ‘azza wa jal et non en aillant l’intention d’avoir quelque chose en contrepartie car cela est du riba. 

Lorsque l’on a prêté de l’argent, on peut récupérer ce que l’on a prêté, ni plus, ni moins.

Il ne faut pas profiter de la situation d’une personne pour s’enrichir et surtout ne pas profiter des gens en difficultés. 

Si l’on procède à un échange, on se doit de faire en sorte que cela se passe séance tenante.

Lors de l’échange, on doit donner et recevoir en même temps et non donner à un moment et recevoir plus tard. Ce cas est également valable avec l’échange de certaines denrées.

Allah ‘azza wa jal est juste et veut notre bien :

Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils disent: «Le commerce est tout à fait comme l’intérêt». Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant; et son affaire dépend d’Allah. Mais quiconque récidive… alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement.

Sourate Al Baqara Verset 275

Rejoindre notre institut

Cette réponse vous a été utile ? rejoignez notre cours de Fiqh ou découvrez l’ensemble des matières que nous enseignons

Nos autres articles

Matière ajoutée avec succès !