Le chapitre des règles sur l’achat avec Riba
Oui c’est du riba, c’est du riba dans le prêt, car tout prêt, qui est dans le but de tirer profit est du riba.
En effet, lorsque l’on prête à autrui, c’est pour rendre service et gagner des hassanettes auprès d’Allah ‘azza wa jal.
Si par contre on prête à autrui en aillant l’intention d’avoir quelque chose en contrepartie, cela est du riba. Le riba an nasia.
Réponse de Cheikh Abdellah dans le speed fiqh consacré aux règles de l’entrepreneur
Le riba an-nasia est défini comme un surplus, qui résulte d’un intérêt prédéterminé qu’un prêteur reçoit en plus de ce qui est convenue principalement, dans toute transaction de prêt. Cette catégorie de riba fait référence à ce surplus qui est donné au prêteur en échange de son attente comme condition du prêt, qui est identique à l’intérêt.
On voit dans ce cas précis, que le prêteur va prêter de l’argent à une personne travaillant dans un magasin, avec l’attente d’avoir une remise lorsqu’il lui rendra visite au sein du magasin en question. De ce fait, ceci est considéré comme du riba et plus précisément vu ci-dessus, comme du riba an nasia.
N’oublions pas qu’Allah ‘azza wa jal a interdit toute forme de riba, que les savants divisent en 2 catégories :
Allah ‘azza wa jal est juste et veut notre bien :
O les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants.
Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.
Sourate Ala Baqara – versets 278 et 279
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